La Ionic de Fitbit est une montre connectée orientée suivi de l’activité physique. Ses spécifications (GPS, cardio-fréquencemètre, étanchéité…) sont au service de cette vocation sportive. Les fonctionnalités plus généralistes, comme les notifications ou la météo, sont basiques. Mais son système, Fibit OS, permet le développement d’applications tierces.
On attendait avec curiosité l’annonce de cette Ionic, première montre connectée de Fitbit depuis le rachat de Pebble et Vector. On espérait qu’elle reprendrait certains des ingrédients qui ont fait l’originalité de ces deux proies, comme l’écran à encre électronique. Il n’en est rien. La Ionic se situe plutôt dans la lignée de la Blaze. Il s’agit en effet d’une montre connectée centrée sur l’activité sportive et dont les autres fonctionnalités sont minimalistes. De plus, le design, conçu autour d’un écran rectangulaire (quand la tendance est aux écrans ronds) est assez banal.
Un équipement généreusement taillé pour l’activité sportive
Il reste que sur son terrain du coaching sportif, la Ionic est particulièrement bien équipée. Tout d’abord, elle intègre une puce GPS qui permet d’enregistrer la position en continu. Elle est également équipée d’un altimètre et d’un cardio-fréquencemètre qui effectue une mesure une fois par seconde durant une activité sportive, et une toutes les 5 s le reste du temps. Autres atouts appréciés des sportifs : la Ionic est étanche à 50 m de profondeur et se comporte comme un lecteur de musique, en tandem avec des écouteurs Bluetooth (non fournis).
Un écran LCD couleurs d’une résolution confortable et une mémoire de 2 à 4 Go
Cette montre est dotée d’un écran rectangulaire d’une diagonale de 1,42 pouce offrant une résolution de 348 x 250 pixels. Celle-ci est confortable, même si on aurait préféré une technologie Amoled plutôt que LCD. Les autres spécifications techniques sont assez floues. Ainsi, on ne connaît pas le processeur ni la taille de la mémoire. Fitbit annonce toutefois que sa montre est capable de stocker des données correspondant à 30 jours d’activité physique et 300 morceaux de musique. En comptant une moyenne de 4 Mo par morceau, on peut supposer que cette mémoire est de l’ordre de 2 à 4 Go.
Les fonctionnalités essentielles sont là mais l’OS propriétaire (Fitbit OS) risque de brider l’écosystème
La Ionic met donc l’accent sur les traditionnelles applications de coaching sportif : enregistrement des exercices (nombre de pas, course, vélo, natation…), nombre de calories brûlées, suivi de la fréquence cardiaque, accès à Strava (réseau social dédié aux sportifs), surveillance de la qualité du sommeil…
En tant que montre connectée généraliste, la Ionic relaie les notifications du smartphone : appels téléphoniques, SMS, rendez-vous, etc. La puce NFC permet d’effectuer des paiements (on ne sait pas si cette fonction sera opérationnelle en France). Enfin, une application de météo est présente. Le système d’exploitation propriétaire, Fitbit OS, permettra théoriquement d’enrichir les fonctionnalités, en autorisant le développement d’applications tierces. Mais on peut douter de l’émergence d’un véritable écosystème, quand on voit les difficultés que rencontrent Samsung avec son système Tizen.
Connectivité Wifi, Bluetooth et compatibilité iOS, Android, Windows et MacOS
La Ionic peut fonctionner avec un smartphone compagnon sous Android ou iOS , grâce à une connectivité Wifi et Bluetooth. On note toutefois que, notamment grâce à sa puce GPS et son lecteur de musique intégré, la Ionic n’a pas besoin d’être connectée en permanence à un smartphone compagnon (sauf bien sûr pour relayer ses notifications). D’autre part, elle peut synchroniser ponctuellement ses données avec un PC sous Windows ou un Macintosh.
L’autonomie annoncée est de 4 jours, ce qui est beaucoup pour une montre connectée. Mais elle chute à une dizaine d’heures lorsque la puce GPS est activée. Un mot sur le prix (350 € au lancement) : il semble bien élevé pour un produit de ce type, malgré la réputation des applications Fitbit et la finition irréprochable des produits de la marque.