Cette prise en main de la Smartwatch 3 de Sony nous a permis de porter un premier jugement sur les qualités de cette montre connectée et au-delà, de manipuler le système Android Wear.
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Un design passe-partout mais une fabrication soignée
Avant d’aborder l’utilisation du système Android Wear, voyons quelle est notre première impression lorsque l’on voit et manipule cette Sony Smartwatch 3. Son design très simple voire basique suscite en fait peu d’émotion. Ce boitier noir mat et lisse semble avoir été fait pour plaire à tout le monde… au risque de ne plaire à personne. La finition est toutefois réalisée dans un plastique de bonne qualité, avec un dos métallique. Le bracelet semble faire partie intégrante de la montre mais en réalité, celle-ci peut être désolidarisée d’un simple geste. Il sera donc très facile de le changer.
Au dos, un petit cache métallique donne accès au port microUSB qui permet non seulement de recharger la batterie de la montre mais aussi de transférer des fichiers dans les répertoires. C’est du moins ce que nous a affirmé Sony car nous n’avons pas pu le vérifier.
Un écran lisible en mode veille même en extérieur mais peu contrasté en mode rétro-éclairé
L’écran offre une résolution confortable de 320 x 320 pixels, très supérieure à celle de la Smartwatch 2 qui ne dépassait pas 220 x 176 pixels. Le choix de la technologie LCD transflectif présente un avantage : lorsque la montre est en veille, le rétro-éclairage est coupé mais la lisibilité est assurée par la lumière extérieure, ce qui permet de lire l’heure comme sur une montre classique. Même (et surtout) en plein soleil, cette lisibilité reste ainsi excellente. En contrepartie, lorsqu’on sort du mode veille, le contraste et la luminosité se révèlent moyens. Attention toutefois, la qualité moyenne de nos photos, réalisées dans des conditions difficiles, exagère largement ce défaut. La technologie Oled de la Samsung Gear Live (par exemple) est certes supérieure en utilisation normale, mais inopérante en mode veille.
Android Wear : une interface centrée sur la reconnaissance vocale (mais pas seulement)
Cette prise en main était pour nous l’occasion de manipuler pour la première fois le système Android Wear.
Premier constat : la réactivité de ce système nous a semblé sans faille, contrairement au système propriétaire de la Smartwatch 2 qui se montrait assez lent.
Deuxième constat : l’interface utilisateur se révèle particulièrement épurée. Elle privilégie d’emblée la reconnaissance vocale, avec l’affichage immédiat de l’assistant, qui permet de piloter la montre. Un ordre comme : « envoyer un message à Laurent pour lui dire que je serai en retard », provoquera ainsi l’ouverture du logiciel de messagerie et générera le début du message. Et cela fonctionne bien, même dans une ambiance sonore surchargée.
Cet assistant vocal n’est pas un point de passage obligé. On peut le zapper en faisant simplement défiler l’écran vers le bas. On accède alors aux différentes fonctionnalités (agenda, envoi et consultation de SMS ou d’emails, minuteur, lecture de musique, navigation GPS…). Certaines fonctions seront toutefois limitées : par exemple, il ne sera pas possible de taper un message sur la montre (il faudra le dicter vocalement).
La Smartwatch 3 sait parfois fonctionner sans smartphone
La Smartwatch 3 est essentiellement une montre compagnon, donc conçue pour fonctionner en tandem avec un smartphone, notamment en relayant ses notifications. Mais elle sait aussi se montrer autonome. Ainsi, sa puce GPS intégrée lui permet d’enregistrer l’activité sportive même en l’absence de connexion Bluetooth avec un smartphone. De même, son lecteur audio et sa mémoire de 4 Go lui permettent d’écouter de la musique en toute autonomie.
Après cette prise en main trop rapide, nous vous donnons rendez-vous dans les semaines qui viennent pour un test complet.
Résumé
Smartwatch 3 : un design basique mais une réactivté parfaite
En attendant un test complet, la Smartwatch 3 nous semble bien née, malgré un manque d’audace dans le design. Très réactif, son système Android Wear joue la carte d’une extrême simplicité, avec un assistant vocal et un accès direct aux principales fonctionnalités. Toujours lisible en mode veille, l’écran LCD offre un compromis intéressant, sans offrir la qualité de la technologie Oled.
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