L’Asus ZenWatch parvient à se démarquer des autres montres connectées sous Android Wear par son design et sa finition. Son écran est superbe. Mais quid de sa réactivité, de son ergonomie ou de son autonomie ?
Prise en main : belle finition mais bouton peu accessible
L’Asus ZenWatch est sans nul doute la plus belle montre Android que nous ayons testée jusqu’à présent. Sa finition cuir et métal est très réussie : cerclage de la façade en acier, boîtier en aluminium et bracelet en cuir, avec fermoir à "boucle déployante" facile à ajuster et agréable à porter. L’Asus ZenWatch ne sera toutefois bientôt plus la seule sur ce créneau des montres Android Wear « de luxe ». On pense notamment à la version métal de la Moto 360 ou à la Huawei Watch, prochainement disponibles.
La connexion à notre smartphone n’a pas posé de difficulté. Mais très vite, on note que le bouton de la montre, qui permet un retour au cadran, se situe légèrement en arrière de la coque de laquelle il n’affleure même pas. Son intégration est certes esthétiquement parfaite mais son accès est difficile et il faut appuyer fort.
Autre regret, l’étanchéité limitée à la norme IP 55, qui correspond à une protection contre les poussières et les projections d’eau. D’autres montres Android Wear offrent une protection IP 68, synonyme d’immersion à 1 m de profondeur.
Ecran tactile : une technologie Amoled synonyme de contraste et de luminosité

Un écran lumineux, très contrasté et d’une résolution suffisante (cadre rouge en résolution réelle, après zoom sur l’image)
L’écran est un point fort de cette montre. En technologie Amoled, il offre un contraste infini et une luminosité correcte, même en extérieur. Confortable, la résolution de 320 x 320 pixels est comparable à celle des autres montres Android Wear. Grâce à l’accéléromètre intégré, le cadran sort du mode veille dès que l’on cherche à regarder l’heure. Cela fonctionne généralement… mais pas toujours.
Réactivité du système : rien à signaler
On répète la même chose lors de chaque test de montre Android Wear. Comme ses concurrentes, la ZenWatch se montre très réactive en toutes circonstances. On ne constate jamais de ralentissement ni d’à-coups, notamment quand on navigue entre les écrans.
Interface utilisateur : on est sous Android Wear
L’interface utilisateur est celle du système Android, très orienté notifications mais qui permet aussi de dicter à la voix, un email ou un SMS. Pour en savoir plus sur son utilisation et sur les fonctionnalités proposées, nous vous renvoyons à notre test complet de ce système.
Personnalisation : une application dédiée à la ZenWatch
Asus propose une application Android permettant d’ajouter quelques fonctions à la ZenWatch. Elle peut être lancée directement ou à partir de l’application générique Android Wear. Parmi ces fonctions, assez classiques :
- Possibilité de déverrouiller le smartphone grâce à la présence de la montre
- Faire vibrer la montre pour la retrouver
- Avertir lorsque le smartphone n’est plus à proximité
- Couvrir l’écran pour mettre la montre en mode silencieux
- Ajouter des cadrans analogiques et numériques dont certains assez originaux.
Mais il existe de nombreux cadrans disponibles sur Google Play. Nous avons même réalisé un cadran personnalisé à partir d’une photo maison (dernière capture ci-dessus), grâce à l’application gratuite Wear Picture Watch.
Capteurs : un cardio-fréquencemètre aux mesures fantaisistes
Décidément, les cardio-fréquencemètres des montres connectées ne sont pas très au point. Celui de la ZenWatch s’avère particulièrement fantaisiste. Il donne toujours un résultat mais celui-ci varie du simple au triple lors de plusieurs mesures successives. Autant dire qu’il ne sert pas à grand-chose. Dès lors, son mode de mesure particulier apparaît anecdotique : il faut pincer les deux bords de l’écran (quand sur d’autres montres, le capteur se situe au dos du boîtier). L’accéléromètre est en revanche assez efficace, notamment lorsqu’il s’agit de détecter le mouvement de l’utilisateur qui veut regarder l’heure.
Autonomie : 12 à 24 heures selon l’usage
La plupart des montres Android Wear ont une autonomie assez limitée mais on est à peu près sûr de tenir une journée. Dans le cas de l’Asus ZenWatch, tout dépend de l’usage. Nous l’avons testée durant une semaine :
- Du lundi au vendredi, je reçois une dizaine de notification par heures, majoritairement des emails. A chaque fois la montre vibre et affiche le titre du message. Et souvent, je regarde le contenu du message. De plus je regarde l’heure au moins 5 fois par heure, ce qui fait sortir l’affichage du mode veille. Avec une utilisation aussi intensive, la montre ne tient que 12 à 15 heures, soit au mieux, de 8 h à 23 h..
- Le week end, c’est plus calme, soit environ une ou deux notifications à l’heure. L’autonomie atteint alors 24 heures.
Pour augmenter l’autonomie, on peut couper le mode veille et le vibreur, ou réduire la luminosité de l’écran. L’autonomie atteint alors 24 heures en usage intensif. Heureusement, la recharge est rapide, soit environ 1h15. De plus, le dock de chargement, à contacts, se révèle plus pratique que la connexion directe via un câble microUSB (mais moins que celui du dock sans contact de la Moto 360).
Résumé
Asus ZenWatch : une belle montre mais peu autonome
L’Asus ZenWatch est frustrante. D’un côté, elle est belle, bien finie, agréable à porter et dotée d’un excellent écran. De l’autre, elle souffre d’une autonomie insuffisante pour un usage intensif. En usage plus raisonnable, elle tient toutefois une journée. La Sony Smartwatch 3, la Moto 360 ou la LG G Watch R sont nettement plus endurantes. Ses autres défauts – bouton peu accessible et cardio-fréquencemètre fantaisiste – sont plus anecdotiques.
On a aimé | On n’a pas aimé |
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