La Samsung Geat Fit est un bracelet connecté tracker d’activité physique, mais elle remplit aussi les principales fonctions d’une montre connectée. Une synthèse plutôt réussie selon notre test complet.
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Prise en main : une forme et un design plutôt séduisants
La Gear Fit est un objet hybride qui se comporte à la fois comme une montre connectée et comme un bracelet tracker d’activité, dont elle reprend la forme étroite et arrondie. L’écran suit d’ailleurs la courbure du poignet. Le design est plutôt réussi et séduit clairement davantage les femmes – nous avons fait le test. Légère, la Gear Fit se fait oublier, notamment grâce à un bracelet en plastique souple qui s’ajuste et se fixe en une seconde grâce à deux ergots.
Le couplage avec le smartphone, en l’occurrence un Galaxy S5, passe par plusieurs étapes : installation et lancement sur le S5 de l’application Gear Fit Manager (que l’on ne trouve que sur le magasin Samsung Apps), sélection de la Gear Fit dans cette application, confirmation de la connexion Bluetooth des deux côtés, et le tour est joué en quelques minutes.
Ecran tactile et réactivité du système : un quasi sans-faute
Avec sa forme incurvée et très allongée, cet écran est assez impressionnant. Sa résolution très atypique est de 432 x 128 pixels, soit 55296 pixels. A titre de comparaison, c’est la moitié de l’écran carré de la Gear 2 (320 x 320 pixels, soir 102400 pixels). Sa luminosité est excellente mais forcément un peu juste en plein soleil. Il est toutefois difficile de faire mieux sans passer à un écran réflexif. Les couleurs sont vives et les noirs très profonds, c’est une qualité commune aux écrans Oled. Le système d’exploitation (Tizen) se montre généralement très réactif mais si l’on veut sélectionner une icône, il faut appuyer franchement, sans déraper, car l’action serait alors interpréter comme un défilement. C’est une habitude à prendre.
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199 € |
Une interface utilisateur épurée et peu personnalisable
L’interface utilisateur est sensiblement la même que sur la première Gear. Elle est donc très épurée, avec peu d’informations sur chaque écran. C’est un choix délibéré que l’on aime ou pas. Nous, on aurait quand même préféré avoir la possibilité de personnaliser davantage les écrans, dont on peut toutefois changer le fond et la disposition des icônes. Cette interface a été adaptée à la forme allongée de l’écran, dont il est possible de spécifier l’orientation : en largeur ou en hauteur. Aucune des deux solutions n’est totalement satisfaisante. Dans un cas, seuls quelques caractères s’affichent en largeur. Dans l’autre cas, il faut placer l’avant-bras perpendiculairement au torse pour pouvoir lire le texte.
Téléphonie : des fonctions minimalistes
La gestion de la téléphonie est limitée. On peut refuser un appel, qui est notifié par l’affichage du numéro ou le cas échéant, du nom de l’appelant. Mais pour l’accepter, il faut sortir le smartphone de sa poche. Il n’est donc pas possible de répondre directement sur la Gear Fit, « en parlant à sa montre. » On ne peut pas non plus composer un numéro sur la montre. De ce point de vue, la Gear 2 est plus complète.
Surveillance de l’activité : des applications bien conçues mais basiques
La Gear Fit est dotée d’un cardio-fréquencemètre situé au dos du boîtier, qui mesure le rythme cardiaque. Son fonctionnement ne pose pas de difficultés, même s’il donne parfois des résultats erronés. D’autre part, l’accéléromètre intégré (ou les capteurs du smartphone ?) permet de mesurer la vitesse et la distance parcourue. Après une phase de paramétrage du profil de l’individu (sexe, poids, âge…), ces informations sont exploitées dans plusieurs applications qui permettent de mesurer différentes activités : course à pied, vélo, marche et… sommeil ! Dans chacune de ces applications, le rythme cardiaque est mesuré en permanence, ainsi que la distance, la vitesse et le nombre de calories dépensées. Ces informations sont récapitulées dans un graphique mensuel, dont chaque barre correspond à une journée. Ces applications sont bien conçues mais séduiront surtout les sportifs occasionnels. Les passionnés de course à pied ou de vélos se tourneront plutôt vers des montres spécialisées, en attendant peut-être des applications Gear Fit plus sophistiquées.
Notifications : des informations détaillées sur les appels, SMS et e-mails
Le système de notifications reprend celui de la première Gear, avec de réelles améliorations, également présentes sur la Gear 2. Tout d’abord, les différentes notifications (e-mail, SMS et appels) sont récapitulées dans un même écran. D’autre part, les notifications d’e-mails donnent le nom de l’auteur et le titre du message. Avec un geste vers le bas, on peut même lire le début du message.
Et avec un geste à droite ou à gauche, on passe d’un message à l’autre. C’est notamment possible avec Gmail, qui ne donnait auparavant même pas l’auteur du message. Sinon, l’utilisateur est notifié par une série de vibrations.
Gear Fit Manager : configurer la Gear Fit à partir du smartphone
Gear Fit Manager – l’application présente sur le smartphone – permet de configurer la Gear Fit en agissant sur les paramètres suivants :
- Modification de la disposition des icônes applicatives
- Changement du fond d’écran avec une image quelconque
- Changement du type d’horloge
- Activation ou désactivation des notifications des différentes applications (SMS, e-mails, Gmail, appels…)
- Modification des messages de refus d’appel
Gear Fit Manager donne également accès à S-Health, une application qui reste sur le smartphone mais qui synthétise les données d’activité qui s’affichent également sur la montre.
Applications préinstallées : le minimum (et pas de magasins d’apps)
Hormis les applications de téléphonie, de notifications et de gestion de l’activité physique, les fonctions de la Gear Fit sont assez limitées. On citera le chronomètre, le minuteur ou le pilotage du lecteur de musique du smartphone…
Contrairement à la Gear et la Gear 2, la Gear Fit ne propose pas de véritable magasin d’applications. Il faut s’en tenir à celles qui sont préinstallées. Mais cela n’est probablement pas définitif. Un tel magasin pourrait en effet faire son apparition grâce à une future mise à jour de Gear Fit Manager.
Autonomie : au moins 3 jours (et plus d’une semaine en veille)
La recharge de la batterie s’effectue via un petit adaptateur USB qui se fixe au dos du boîtier. C’est simple et efficace. Il faut compter un peu plus de 2 h pour passer de zéro à 100 % de charge. En mode veille, l’autonomie atteint 9 à 10 jours. En utilisation normale, on peut facilement tabler sur 3 jours.
Résumé
La Gear Fit : un compromis réussi entre montre connectée et bracelet connecté
Agréable à portée, la Gear Fit est un bon compromis entre les bracelets connectés dotés d’écran minimalistes et une véritable montre connectée. L’écran très allongé et incurvé est séduisant, quoi que pas forcément très pratique pour lire des messages. Les fonctions de gestion de la téléphonie sont limitées mais nombre d’utilisateurs s’en contenteront. Si l’on accepte le format très allongé de l’écran, qui nuit à la facilité de lecture des messages, le résultat est plutôt séduisant.
On a aimé | On n’a pas aimé |
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Meilleurs prix pour le Gear Fit
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187 € |