Android Wear s’avère parfaitement à l’aise sur la LG G Watch, l’une des toutes premières montres connectées compatible avec ce système. Le design minimaliste ne plaira toutefois pas à tout le monde.
Android Wear : lire notre test / tutoriel
Dans cet article, nous nous sommes concentrés sur la LG G Watch elle-même, son design, son écran, sa réactivité, son autonomie. Pour le test du système proprement dit et des fonctionnalités logicielles de cette montre, lisez notre article tutoriel détaillé d’Android Wear, que nous avons d’ailleurs réalisé avec cette même montre.
Prise en main : design basique, finition soignée, mise en route sans souci
On ne peut pas dire que LG ait fait beaucoup d’efforts pour dessiner la G Watch. C’est un parallélépipède taillé à la serpe. Pour autant, certains apprécieront ce minimalisme. La finition est bonne, notamment grâce à un boîtier qui semble être en acier peint en noir mat. De l’acier, il y en a bien puisque la montre adhère magnifiquement à son dock de chargement. Mais il n’est pas évident que le boitier soit lui-même de ce métal. D’autre part, l’épaisseur confortable du bracelet en caoutchouc respire la solidité. A voir dans la durée.
La connexion de la montre à notre smartphone (un Galaxy Note 4) n’a pris que quelques minutes et n’a posé aucune difficulté. Pour en savoir plus, nous vous invitons à lire notre tutoriel Android Wear.
Un écran tactile de 240 x 240 pixels, juste correct, avec un mode veille intéressant
En mode veille, la montre affiche en permanence l’heure et la dernière notification, avec une luminosité réduite (c’est pratiquement illisible en plein soleil, mais cela reste très lisible la plupart du temps en éclairage extérieur).

Le cadre bleu est affiché à droite en taille réelle (après clic sur l’image)
La résolution de 240 x 240 pixels est juste suffisante pour un éran de 1,6 pouces
La sortie du mode veille s’effectue soit lorsque l’on presse l’écran, soit lorsqu’on regarde son poignet, le mouvement du bras étant alors détecté. L’écran couleur en technologie LCD, de bonne facture, se révèle satisfaisant en intérieur. Mais en extérieur, on constate un certain manque de contraste. La résolution de 240 x 240 pixels est suffisante pour une diagonale de 1,65 pouce. Pour autant, on préfère les montres dotées d’un écran 320 x 320 pixels en technologie Super Amoled (notamment chez Samsung).
Réactivité du système Android Wear : un sans-faute
Durant notre test, nous n’avons jamais constaté le moindre ralentissement lors de l’utilisation de la LG G-Watch. Le système Android Wear s’est toujours révélé parfaitement réactif. En particulier, la reconnaissance vocale est quasiment instantanée. Il faut dire que les composants électroniques des montres Android Wear sont tous à peu près les mêmes : puce double cœur cadencée à au moins 1 GHz (1,2 GHz dans le cas de la G Watch), couplée à une mémoire vive de 512 Mo.
Téléphonie, emails, notifications… etc : on est sous Android Wear !
Les fonctions de notification et de gestion des appels téléphoniques se révèlent très efficace. En particulier, la reconnaissance vocale est rarement prise en défaut lorsqu’il s’agit d’envoyer un e-mail ou de demander un itinéraire. Nous vous invitons là encore à lire notre test/tutoriel d’Android Wear, pour en savoir plus.
Capteurs : accéléromètre, gyroscope et boussole
La LG G-Watch est dotée d’un accéléromètre et d’un gyroscope qui permettent par exemple de compter les pas (fonction podomètre) ou d’allumer l’écran lorsqu’on bouge le bras pour le regarder. Ces deux fonctions fonctionnent assez bien, même si la montre ne sort pas toujours bien de son mode veille. De même, une boussole électronique permet à l’application Boussole de remplir son rôle. On regrette en revanche l’absence d’un cardio-fréquencemètre (présent sur certaines montres Samsung) ou d’un capteur vidéo (certes plus rare).
Autonomie : 44 heures en mode veille, au moins une journée pour un usage normal
Nous avons mesurée une autonomie de 41 heures en veille, avec la connexion Bluetooth active. L’écran est alors en permanence en mode veille mais reste lisible. Et à chaque notification, la montre vibre et affiche la notification. Evidemment, l’autonomie baisse en utilisation normale, durant laquelle on sort régulièrement du mode veille. L’autonomie est alors fonction de l’usage mais n’est jamais descendue en dessous d’une journée durant les 15 jours de notre test.
La charge s’effectue via un dock magnétique sur lequel le dos métallique de la montre vient s’ajuster automatiquement. C’est presque aussi pratique qu’une recharge sans contact, par induction. La charge est rapide, soit 1h15 pour passer de 0 à 100 %, ce qui est normale pour une si petite batterie (400 mAh).
Ce dock comporte un port microUSB qui permet de le raccorder à un chargeur (fourni) via un câble, ou au port USB d’un autre appareil, par exemple un PC. Il n’est toutefois pas possible alors de transférer des données.
Résumé
La LG G Watch offre un bon rapport qualité/prix
Android Wear est parfaitement à l’aise sur la LG G Watch, dont on apprécie le mode veille de l’écran, qui affiche l’heure et les notifications en permanence. Cet écran en technologie LCD manque certes un peu de contraste et le design de la montre est basique. Mais la G Watch s’en sort plutôt bien, sachant qu’il s’agit de la moins chère des montres Android Wear.
On a aimé | On n’a pas aimé |
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